Commune

Fontaine-Fourches

Lavoir de Fontaine-Fourches
Fontaine-Fourches est la commune francilienne la plus éloignée du centre de Paris, à 2 km de la région Champagne Ardenne et à 2 km de la région Bourgogne. Fontaine-Fourches est aussi connue depuis plus d’un siècle pour sa fête de la Rosière au cours de laquelle une jeune fille élue par le Conseil municipal est célébrée le jour des Rameaux. Comme son nom l’indique, le village est riche en fontaines, d’où un patrimoine doté de 4 lavoirs, de 3 moulins et également d’une huilerie.

Collectivité, Mairie

Adresse : 23 rue Saint Martin
77480 Fontaine-Fourches

Tél : 01 64 01 84 02

Fax : 01 60 58 99 92

Courriel

Horaires : Mardi et Jeudi : 9h30-12h

mairie.fontaine-fourches@wanadoo.fr

 

Maire : Xavier LAMOTTE

Adjoints : Claude TOURBET-LEROY et Patrick PLEAU

Gentilé : Fourchois

Population : 595 habitants

Histoire...

FONTAINE FOURCHES dont le domaine relève de l'archevêché de Sens, est mentionnée dès le 8ème siècle.
FONTAINE et FOURCHES sont à l'origine deux hameaux distincts. C'est à la suite de différentes alliances que ces deux seigneuries seront regroupées.
La localité a certainement été habitée à une époque très ancienne : à plusieurs reprises, on a recueilli, sur le territoire communal, des hacles, des lances en silex, des percuteurs, des pointes de flèches de la période préhistorique.
FONTAINE FOURCHES est aussi connue depuis plus d'un siècle pour sa fête de la Rosière au cours de laquelle une jeune fille élue par le conseil municipal, est célébrée le jour des Rameaux.
Comme son nom l'indique, le village est riche en fontaines d'où un patrimoine doté de 4 lavoirs,
3 moulins et également une huilerie.

Patrimoine...

  • EGLISE SAINT MARTIN (XII ou XIIIè siècle) bénite en 1754 :

La cloche de cette église est bénite en 1754. Dès 1901, une messe est dite chaque année à la mémoire des défunts Nonat. En effet, Jean-Baptiste Nonat laisse un testament dans lequel il demande que chaque année, soit élue par le Conseil Municipal et le curé la « Rosière », jeune fille méritante de la commune. Elle reçoit une somme d'argent en échange de laquelle elle est chargée d'entretenir la tombe de la famille Nonat et de faire dire une messe. Cette coutume persiste à la fin du Xxè siècle.

Le VITRAIL de l'église Saint-Martin (XIXè siècle) :
Martin est un soldat romain. En garnison à Amiens pendant l'hiver 337, il rencontre un mendiant qui souffre du froid et coupe son manteau pour lui en donner une moitié. Peu après ce geste, le Christ apparaît en songe à Martin, vêtu de la moitié de manteau et le remercie de sa charité. Martin se convertit alors au christianisme et quitte l'armée romaine. Après avoir fondé le monastère de LIGUGE (VIENNE), il est élu évêque de Tours en 370. Martin est le patron des cavaliers, des soldats, des tailleurs, des drapiers, des fourreurs et de la monarchie française avec Saint-Louis et Saint-Denis.

Le DIABLE de l'Eglise Saint-Martin (XIIIè siècle) :
Selon Jacques de Voragine, auteur du XIIIè siècle, le diable s'est un jour présenté à Martin, sous l'apparence d'un homme, pour lui demander où il allait. A cette question, Martin répond qu'il se rend là où le Seigneur l'appelle. Contrarié, le Diable lui rétorque qu'il se tiendra toujours en travers de son chemin. Martin réplique que le Seigneur est son soutien et à ces mots, le diable s'évanouit.

La CHARITE DE SAINT-MARTIN (XVIè siècle) :
Vêtu à la mode de la seconde moitié du XVIè sièble, Saint-Martin patron des chevaliers, ressemble ici à un
gentilhomme de la Renaissance. Sa cape ou chape, qu'il partage avec un pauvre, est conservée par les souverains mérovingiens puis carolingiens dans leur oratoire privé.
Cette relique appelée capella conduit au combat leurs armées et les serments les plus solennels y sont prêtés.
Par métonymie, le terme de capella désigne l'oratoire royal au VIIIè siècle puis s'applique à tous les oratoires et donne naissance au mot « chapelle ». Cinq cents villages français portent le nom de Saint-Martin et près de 4000 églises lui sont dédiées. Martin est le patronyme le plus répandu en France.

  •  MOULIN DE TASUBLE (appelé communément Moulin de la Folie) du XVIIIè siècle (route de Trainel) : Situé sur la rive gauche de l'Orvin, ce moulin cesse son activité en 1962 et sert alors d'habitation. Il abrite pendant plusieurs années un atelier de peintre.
  •  MOULIN DE TAMNOY (XVIè siècle) tout d'abord occupé par des chanoines, il apparaît ensuite comme un moulin puis
    transformé en petite usine qui se livrait à des activités lapidaires. Au début du XXè siècle, il s'adonne de nouveau à la minoterie.
  • L'HUILERIE – (65 rue Saint Martin) Ce moulin sert à moudre des céréales pour produire de la farine. Vers 1900, il est converti en huilerie par son nouveau propriétaire et traite alors les graines d'oeillette et les noix de la région
  • LAVOIR et FONTAINE SAINT MARTIN (1902) – près de l'ancien fief de la Matte Graval, source abondante qui s'écoule vers l'Orvin :
    Avant d'alimenter le lavoir, cette fontaine fait l'objet d'un culte ancien remontant sans doute au début du christianisme. Son eau est réputée guérir les fièvres, et jusqu'en 1920, les fidèles s'y rendent en pélerinage après la grande messe.
  •  PUITS (avant le XIXè siècle) 48 rue des Tilleuls : Typiques de la région, ces deux monolithes permettent la stabilité d'un treuil imposant. Depuis la margelle, le seau doit descendre à huit mètres pour atteindre la nappe phréatique. Comme l'indique le nom du village, l'eau ne manque pas à Fontaine-Fourches. Elle affleure en quatre sources qui alimentent la rivière de l'Orvin.
  • Le réseau hydrographique de la commune se compose de 7 cours d'eau référencés : l'Orvin et son affluent, le
    canal des Rochères, le fossé de Champ Souchard, le fossé de Planchotte, pour une longueur totale sur la comme de
    5,77 kms
  • LA MIELLERIE (18 rue Saint-Martin à 500 m de l'église). Apiculture et observation de ruches en activité – fonctionnement d'une ruche et extraction du miel.

Commerces

- La Miellerie, apiculture

- Boutique à la Ferme du Calvaire

- Commerce ambulant: Ici et la frip: dépôt vente ambulant de vêtements et accessoirs de seconde mail (1 samedi après-midi sur deux Place Nonat).

- Ancier café-épicerie du village réhabilité en cabinet d'osteopathe

- Hébergements touristiques et professionnels

Tourisme

Plusieurs randonnées pédestres permettent de découvrir les environs notamment:

- "En traversant l'Orvin", au départ de Villiers-sur-Seine: https://cc-basseemontois.fr/fr/journal-edition/nouveau-depliant-en-traversant-lorvin

- "Entre Soline et Noue", au départ d'Hermé: https://cc-basseemontois.fr/fr/journal-edition/3-depliant-entre-solines-et-noue

- "La Seine à travers les roselières", au départ de Noyen-sur-Seine: https://cc-basseemontois.fr/fr/journal-edition/nouveau-depliant-la-seine-travers-les-roselieres

et bien d'autres à retrouver sur le site: https://cc-basseemontois.fr/fr/randonnees-pedestres